Oubliez les super-héros en cape : dans l’entreprise, le sauveteur secouriste du travail (SST) ne débarque pas dans un nuage de fumée, mais il est souvent celui qui fait la différence entre une simple frayeur et un vrai drame. Ce salarié formé sait à la fois réagir vite face à l’accident et veiller, au quotidien, à limiter les risques qui pourraient mettre ses collègues en danger. Décortiquons ses missions concrètes et les compétences sur lesquelles il s’appuie.
L’importance de la présence d’un SST au sein d’une entreprise
Un SST au sein d’une équipe, c’est une capacité supplémentaire à prévenir les incidents, à les anticiper, mais aussi à réduire leur impact lorsqu’ils surviennent. Le SST fait partie intégrante du collectif de travail. Il peut s’être porté volontaire ou avoir été désigné par sa hiérarchie pour assurer ce rôle : porter assistance, gérer l’urgence, et faire tampon jusqu’à l’arrivée des secours professionnels. Grâce à l’accord de son employeur, il est habilité à prodiguer les premiers gestes qui comptent, sans attendre l’arrivée du SAMU ou des pompiers. Pour ceux qui s’interrogent sur quelle formation sst en Bretagne ?, toutes les informations pratiques sont disponibles en ligne.
Les compétences et connaissances requises pour être sauveteur secouriste du travail
Devenir SST ne s’improvise pas : il faut suivre une formation spécifique d’au moins 14 heures, à renouveler tous les deux ans. Ce parcours permet d’acquérir les bons réflexes lorsqu’un accident survient sur le lieu de travail. À la sortie, le sauveteur secouriste sait identifier les situations à risque et agir sans perdre une seconde. Il maîtrise les gestes de premiers secours, tout en sachant qu’il ne remplace ni médecin ni infirmier.
Cette formation va plus loin que la simple intervention d’urgence : elle ouvre aussi à des actions concrètes de prévention. Le SST peut, par exemple, proposer des améliorations en matière d’équipements ou signaler des situations à risque à son employeur. Il devient ainsi une ressource précieuse pour l’ensemble de l’équipe.
Lorsqu’un incident survient, la transmission rapide et claire des informations aux secours est décisive. Le SST joue alors le rôle de relais : il connaît la procédure, sait quoi dire et à qui, évitant ainsi les pertes de temps qui peuvent tout changer.
Les réglementations relatives au SST
Le Code du travail impose la présence de salariés formés aux premiers secours dans tous les secteurs où les risques d’accident sont élevés. Sur un chantier ou dans un atelier exposé, il faut compter au moins un SST pour dix à vingt salariés. Cela permet d’assurer une réponse rapide en cas d’urgence, sans attendre l’arrivée de professionnels extérieurs.
Attention, toutefois : le rôle du SST s’arrête à la prise en charge immédiate. Il n’est pas question pour lui de tenir l’infirmerie de l’entreprise, une tâche réservée exclusivement au personnel médical diplômé.
En plus de la formation des sauveteurs, l’employeur doit prévoir certains dispositifs pour garantir l’efficacité de l’intervention en cas d’accident. Voici ce qui doit être mis en place :
- Un système d’alerte permettant de prévenir rapidement les secours
- Tout le matériel nécessaire pour permettre au SST d’agir efficacement
Chaque mesure adoptée doit être validée par le médecin du travail, afin d’assurer la cohérence de la démarche de sécurité de l’entreprise.
Les principales procédures de secourisme à connaître
Face à une victime, le SST procède à une évaluation rapide de la situation : il scrute les signes vitaux, repère ce qui, dans l’instant, pourrait menacer la vie de la personne. Si la situation l’exige, il utilise le défibrillateur. Si la victime ne réagit pas ou que le choc électrique ne suffit pas, il enchaîne avec le massage cardiaque. Lorsque la personne est consciente, le SST prodigue les premiers soins en attendant l’arrivée des secours professionnels, en gardant toujours la tête froide et les gestes précis.
Dans le tumulte d’un accident, le SST reste ce point fixe, ce collègue sur qui l’on peut compter. Il ne fait pas disparaître les risques, mais il transforme l’urgence en maîtrise, et parfois, il sauve bien plus qu’une simple journée de travail.

