Les stratégies d’intervention à adopter par les professionnels de la santé
Les professionnels de santé font en permanence face à de nouveaux défis. Chaque fois, il faut adopter des stratégies qui permettent de résoudre convenablement les problèmes. Les différentes stratégies peuvent être regroupés en de grandes catégories.
Plan de l'article
Prévention primordiale
Il s’agira ici de prendre des dispositions pour éviter l’apparition des facteurs de risques. On parle principalement des moyens éducatifs, environnementaux et législatifs. Lorsqu’on prend par exemple le cas des maladies cardiovasculaire, plusieurs stratégies de prévention primordiale peuvent être adoptées. On pourrait lutter contre le tabagisme, organiser des séances d’éducation nutritionnelle et promouvoir les activités physiques.
A lire aussi : Les bénéfices de la médecine préventive pour votre santé
La prévention primaire
Les stratégies de prévention primaire impliquent de prendre des mesures pour prévenir l’apparition de la maladie ; les facteurs de risques étant déjà recensés. Ces actions sont principalement à destination des personnes indemnes ou des personnes qui présentent un ou plusieurs facteurs de risques. Il est possible de recourir à deux stratégies dans ce cas : une stratégie à l’endroit de la population générale et une stratégie à l’endroit de la population à risque. La vaccination, la promotion d’une vie saine et l’assainissement du cadre de vie sont également autant d’action qui s’inscrivent dans le processus de prévention primaire.
La prévention secondaire
La prévention secondaire est adoptée lorsqu’on constate une altération organique pouvant conduire à une maladie type. Ici, les symptômes ne sont pas encore apparus. Le professionnel de santé intervient pour écourter l’évolution de la maladie et/ou pour éviter son apparition. Dans ce cadre, on peut recourir au dépistage passif ou dépistage actif. D’autres stratégies peuvent être approuvées. Le but du dépistage est non seulement de diagnostiqué mais également de trouver un traitement adapté pour le mal identifié. Il s’agit maintenant de la médecine curative qui permettra de traiter efficacement la maladie.
A lire également : Chaussures de sécurité : comment éviter les douleurs liées à la marche
La prévention tertiaire
Lorsque la maladie est déjà déclarée et que le malade à des séquelles, on passe à la prévention tertiaire. Il sera question de rééducation fonctionnelle mais également de réadaptation sociale. Comme exemple, on pourrait prévenir : les rechutes cardiaques, les handicaps moteurs, etc. Les stratégies varieront selon l’objectif visé.
Des critères à prendre en compte
Toutes les stratégies devraient intégrées une approche multiplicatrice d’impact et une démarche partenariale. Le premier point est une nécessité. L’approche multiplicatrice d’impact implique la mise en place des dispositifs en collaboration avec plusieurs acteurs au niveau local, régional, nationale et internationale selon le problème. L’implication des acteurs amplifie l’efficacité des actions. Il ne s’agit pas simplement d’impliquer les acteurs, mais il faudrait réellement collaborer. Ceci fait appel à la démarche partenariale. Les partenaires doivent avoir des rôles clés concourants à la mise en place de la stratégie.
